Découvrez le témoignage de A.L. qui a suivi, avec son compagnon, un accompagnement prénatal "hypno-baby" : 6 séances d'hypnose périnatale pour se préparer à accueillir son premier enfant sereinement.
Merci à vous, A.L. d'avoir bien voulu que je partage ici votre émouvant témoignage. Et encore bienvenue à votre adorable petite C.
L’hypnose m’a aidée pendant ma grossesse et mon accouchement. Voici mon récit :
Hypnose prénatale : 6 séances pendant ma grossesse pour me préparer à l'accouchement
Dès que je suis tombée enceinte, j’ai voulu être accompagnée dans ce changement de vie : femme enceinte puis maman. J’ai donc choisi l’hypnose (j’en avais déjà fait avant). Vous m’avez accompagné pendant les 2 derniers trimestres de grossesse : il y a eu des hauts, des bas. Les objectifs étaient de bien vivre ma grossesse, mon accouchement et de créer un lien avec bébé. Suite aux 6 séances, j’étais prête et on attendait le jour J avec impatience. Je voulais accoucher de manière physiologique.
L'auto-hypnose : ma ressource pendant l'attente
Un mardi soir, à 8 mois et demi de grossesse, j'ai fissuré la poche des eaux à la maison. Pensant accoucher rapidement, nous nous sommes empressés d'aller à la maternité. Une fois là-bas, on m'annonce que l'accouchement n'est pas pour maintenant (col complètement fermé.) On m'installe alors dans une chambre en me disant qu'on se laissait 48h pour laisser le travail se déclencher naturellement. J'ai fait tout ce qu'il fallait : marche dans les couloirs, escaliers... et hypnose. Ces moments d'autohypnose ont été très ressourçant pour moi. Finalement le vendredi matin, ils décident de me déclencher et j'étais plus que prête à accoucher. Même si la fatigue commençait à se ressentir. Vers 14h, les contractions régulières arrivent enfin. La respiration devient ma meilleure alliée et les images d'hypnose des séances commencent à me revenir.
L'hypnose : la révélation d'une force en moi
Vers 18h, c'est plus que sereins que nous descendons en salle de naissance. A ce moment tout s'accélère, on m'installe en salle nature comme je le voulais. Mais finalement je vais de déconvenue en déconvenue : baignoire en panne, monitoring sans fils en panne, problème de trépieds sur la table... Arrive aussi l'heure du changement de service, le gynécologue qui prends sa garde vient me voir et me dit que mon projet de naissance n'est pas réalisable. Il trouve que, pour des raisons médicales, d'accoucher de manière physiologique serait risqué. J'entends et comprends ses arguments mais nous lui disons que nous sommes là depuis mardi et qu'une sage-femme avait validé le projet. Il me conseille une péridurale et me dit qu'il m'envoie l'anesthésiste pour en parler (je ne l'ai pas vu !).
Par sécurité, Il prend aussi la décision avec mon accord de m'installer en salle de naissance classique, j'accepte puisque rien ne fonctionnait dans la salle nature que je voulais tant. La sage-femme essaie de se justifier (projet de naissance, matériel dysfonctionnel, choix du médecin...) je me rends compte que ça m'énerve et me mets dans un mauvais état d'esprit. Je lui demande de ne plus en parler, que j'avais besoin de me concentrer. Je n'avais plus aucun répit entre les contractions, je n'avais pas envie de débattre.
Arrivée dans l'autre salle, je reprends le contrôle des contractions et de ma respiration. Je suis rentrée dans un état second, peut-être de l'hypnose, je ne sais pas. J'ai fermé les yeux quasiment tout le long de l'accouchement. Je voyais ces images que je voyais en séance. J'arrivais à écouter ce que me disais le personnel soignant et répondais que quand c'était nécessaire.
A un moment, je comprends que je n'y arriverai plus. Bébé ne s'engageait pas. Le gynécologue revient et m'explique qu'il va falloir utiliser les forceps et donc pratiquer une rachianesthésie. Ils étaient 7 personnels soignants autour de moi. Je me suis laissée guider par leurs consignes et n'écoutais pas les conversations qu'ils avaient entre eux. Et au moment où je m'y attendais le moins. Le gynécologue me propose d'attraper bébé. Et là, toute la pression retombe en voyant ce bébé en pleine forme. Je la pose sur moi et quand je lui parle, elle me regarde car j'imagine qu'elle reconnaît ma voix. Et là nous sommes la famille la plus heureuse du monde. Et je me dis j'ai réussi ! Ce moment était suspendu. Chaque personnel soignant est venu nous féliciter et à quitter la pièce pour nous laisser profiter.
L’hypnose m’a aidée à trouver cette force en moi que j’ignorai. Cela m'a permis de garder le contrôle de la situation qui n'était pas simple. Cet outil m’est utile pour me recentrer sur moi et me rappeler que j’ai des ressources nécessaires pour avancer.
Encore un grand merci pour votre accompagnement. Le lien que j'ai avec bébé est vraiment très fort !
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